vendredi 7 février 2014

Élèves - Disciples

Souvent, pour ne pas dire toujours l'on parle des "Maîtres"...et que seraient ils sans leurs élèves et disciples ?
Depuis le temps que je me fais malaxer sur les tatamis j'en ai entendu (et vu) des choses et jamais je n'ai entendu (ou vu) un signe, un mot de reconnaissance sur ces élèves et disciples qui ont donné un sens au "Maître".

Je vais faire succinct, il ne s'agit pas là de faire un certain procès mais de remettre à mon sens certaines choses au clair.
De façon confidentielle déjà au 19 ème siècle, une pratique des Arts Martiaux Japonais était, je reviendrais là dessus plus tard, puis (je fais très bref) après la seconde guerre mondiale; la découverte et la diffusion des majeurs styles fut ! Judo, Karaté, Aïkido...pour répondre à une demande des enseignants du Japon vinrent. De fait ils apportaient un savoir, une philosophie qui bien que connue en occident de façon restreinte, fut avec plus ou moins de bonheur diffusée.
Certains ne firent que passer mais d'autres prirent demeure en France et c'est ici que le statut de "Maître" ils ont acquis!
En effet en fin de guerre mondiale il serait naïf de croire que les écoles de Budo allaient nous envoyer leurs meilleurs enseignants et tout nous dire, ne soyons pas naïfs !
Mais cela est un vaste sujet que je développerai plus tard.
En clair je voulais dire que ceux qui sont restés l'ont fait pour des raisons propres et il ne s'agit pas de minimiser leurs actions, mais eux aussi ils devraient faire preuve de reconnaissance à ces pratiquants qui les ont suivis, aidés et tout compte fait permis d'être ce qu'ils sont devenus.
Je gage que nos anciens, sortant d'une sombre époque auraient d'une façon ou d'une autre bien rempli leurs vies...
À mes Sempaïs,
merci !
Jean Philippe