Lisant un "conséquent" livre sur l'Histoire de France (matière dont je suis assez féru) cela m'a remis en mémoire, de part la dureté de l'histoire de notre cher pays, un événement qui a entrainé une certaine réflexion...
Lorsque ma fille est née et que j'ai eu l’extrême Joie de la tenir dans mes bras, à un moment je me suis demandé comment nous avions pu survivre en tant espèce !
Lorsque ma fille est née et que j'ai eu l’extrême Joie de la tenir dans mes bras, à un moment je me suis demandé comment nous avions pu survivre en tant espèce !
À ce sujet je conseille de lire "L'émergence de l'homme" de REICHHOLF.
Enfin bref, comment avons nous fait?
Armes naturelles faibles...pas de griffes, de crocs, de fourrure. Capacités physiques limitées, gestation longue, mortalité infantile importante, autonomie longue a atteindre et j'en passe.
En fait seule la capacité au groupe d'agir ensemble a pu nous permettre de perdurer, heureux devaient ils être lorsque un groupe de chasseurs revenait avec du gibier (pendant que d'autres se chargeaient de la vie du campement). Le partage naturel des taches selon les capacités de chacun, l'aide mutuelle découlant de la nécessité à la survie du clan, car en fait la problématique est là, nous sommes faits, notre pensée et psychologie sont conçue pour fonctionner sur un modèle clanique (ce que la vie urbaine actuelle ignore); en clair nous agissons envers d'autres selon que nous les ressentons comme faisant partis ou non de notre clan, groupe (il y a eu assez d'études sur le sujet pour illustrer la chose).
Cela étant, il serait bon je pense, pour le bien et bénéfice (je ne parle pas là d'un bénéfice numéraire mais humain) de reconnaitre l'autre comme un autre soi, dans nos différences et incompréhension, attention je ne dis pas qu'il faut ouvrir ses bras à tous, faut pas rêver...juste de s'interroger sur comment (y a pas si longtemps) nos anciens et retrouver un certain esprit clanique de partage et d'entraide mutuelle...pas loin de ce que disait Maître Kano, fondateur du Judô "entraide et prospérité mutuelle".
Jean Philippe