dimanche 12 janvier 2014

Je, Tu, Nous, Il...

Lisant un "conséquent" livre sur l'Histoire de France (matière dont je suis assez féru) cela m'a remis en mémoire, de part la dureté de l'histoire de notre cher pays, un événement qui a entrainé une certaine réflexion...
Lorsque ma fille est née et que j'ai eu l’extrême Joie de la tenir dans mes bras, à un moment je me suis demandé comment nous avions pu survivre en tant espèce !
À ce sujet je conseille de lire "L'émergence de l'homme" de REICHHOLF.
Enfin bref, comment avons nous fait?
Armes naturelles faibles...pas de griffes, de crocs, de fourrure. Capacités physiques limitées, gestation longue, mortalité infantile importante, autonomie longue a atteindre et j'en passe.   



En fait seule la capacité au groupe d'agir ensemble a pu nous permettre de perdurer, heureux devaient ils être lorsque un groupe de chasseurs revenait avec du gibier (pendant que d'autres se chargeaient de la vie du campement). Le partage naturel des taches selon les capacités de chacun, l'aide mutuelle découlant de la nécessité à la survie du clan, car en fait la problématique est là, nous sommes faits, notre pensée et psychologie sont conçue pour fonctionner sur un modèle clanique (ce que la vie urbaine actuelle ignore); en clair nous agissons envers d'autres selon que nous les ressentons comme faisant partis ou non de notre clan, groupe (il y a eu assez d'études sur le sujet pour illustrer la chose).
Cela étant, il serait bon je pense, pour le bien et bénéfice (je ne parle pas là d'un bénéfice numéraire mais humain) de reconnaitre l'autre comme un autre soi, dans nos différences et incompréhension, attention je ne dis pas qu'il faut ouvrir ses bras à tous, faut pas rêver...juste de s'interroger sur comment (y a pas si longtemps) nos anciens et retrouver un certain esprit clanique de partage et d'entraide mutuelle...pas loin de ce que disait Maître Kano, fondateur du Judô "entraide et prospérité mutuelle".
Jean Philippe

lundi 6 janvier 2014

La peur...






 La peur...
Peur de perdre mais surtout peur de gagner, ce petit film qui m'a fait bien rire est en fait plus profond qu'il ne semble.
Que de choses nous aurions pu faire, que de chose nous pouvons faire si nous osons !
En fait je crois que le refus de l'échec nous empêche de réaliser alors que seul celui qui se trompe fait ! Je crois sincèrement que l'échec, l'erreur est formatrice. L'Histoire scientifique, politique, culturelle et autre nous donne assez d'exemple pour en être convaincu...
Osons, créons, trompons nous pour notre plus grand bonheur !
Jean Philippe


                

dimanche 5 janvier 2014

Enseigner, éduquer...

Enseigner, éduquer, transmettre un savoir; savoir faire, savoir être...tel notre "mission" à nous enseignants, éducateurs.
Gratifiante fonction qui s'apparente je crois, plus à une ascèse qu'à un tranquille chemin...

                                   




À ce titre il est intéressant de lire l'étymologie et la définition d'enseigner et d'éduquer.
Subtile mais différence nous constatons.
Enseigner serait transmettre des connaissances à travers différentes méthodes pédagogiques.
Éduquer est aussi transmettre des connaissances mais de façon plus systémique (ce dit d'une approche  abordant tout problème, question, savoir comme un ensemble d'éléments en relations mutuelles).   
               

Enseigner.
Étymologie :
L'enseignement (du latin insignis, remarquable, marqué d'un signe, distingué) est une pratique mise en œuvre par un enseignant visant à transmettre des connaissances (savoir, savoir-faire, compétences...)
définition du Larousse :
Faire savoir quelque chose à quelqu'un, le lui faire connaître, le lui inculquer par une sorte de leçon ; apprendre, montrer

Éduquer.
Étymologie :
du latin ex-ducere, guider, conduire hors.
 L'éducation est l'action de développer un ensemble de connaissances et de valeurs morales, physiques, intellectuelles, scientifiques...
définition du Larousse :
Développer chez quelqu'un, un groupe, certaines aptitudes, certaines connaissances, une forme de culture.

Sans prétention je dirais que l'"esprit" qui doit animer l'enseignant en Budo est plus proche de l'éducateur que du pur enseignant. Nous nous trouvons de part la discipline que nous enseignons plus dans la lignée de l'éducateur en Grèce antique que d'un professeur qui transmet un savoir précis dans un environnement précis.
Je précise que je ne me prétend pas l'égal de Platon ! J'en suis encore très loin. Ah ah ah
Jean Philippe

mercredi 1 janvier 2014

Hello 2014 ...!

Et voilà ! Inutile de présenter mes voeux vu que je vous les souhaite tout au long de l'année...!
Cela étant, c'est toujours un bon moment pour regarder derrière soi. Comme tout un chacun j'ai eu ma part de joies et de peines, de réussites et d'échecs, d'erreurs et de maladresse...
 comme dit le proverbe :
"l’expérience est une lanterne que l'on porte dans son dos et qui n'éclaire que le chemin parcouru".

Mais qu'importe tout cela, maintenant il faut continuer à mettre de la joie et de la vie dans sa vie, être fier de ses rêves et les vivre au quotidien.
 Me vient à l'esprit l'exemple des  okiagari-koboshi  poupée traditionnelle japonaise,  qui a  la particularité de se relever autant de fois qu'elle tombe. Symbole de persévérance et de résistance.


À son image, relevons nous à chaque chute car nos rêves le valent bien !

Jean Philippe

"Entraide et prospérité mutuelle" Maître Kano, fondateur du Judo.