Le temps et la pratique ou pourquoi faut il tant de temps pour "bien faire"
Quel temps faut il consacrer à la pratique pour atteindre un certain niveau ou un niveau certain ? Pédagogie moderne ou pédagogie ancienne ? Pensez que Mtre Kano avait 22 ans lorsqu'il fonda le Kodokan...cela mérite réflexion non ?
Il est clair que de nos jours si un "gars" créait son style à 22 ans tout le monde se plierait de rire !!!
Avant toutes choses il est évident que chaque pratiquant a ses particularités et capacités, tout le monde ne peut progresser à la même vitesse, cela étant et expérience de pratiques diverses(33 ans) et d'enseignement (12 ans) m'emmènent à m'interroger.
Pratiquons nous bien ou beaucoup ? Certes il faut des heures et des heures d'entrainement (voir la théorie des 10 000 heures) mais celles-ci sont elles bien mises à profits ? Non et non !
Le schéma fédéral, respect du canon trop "rigide" (sans critique négative), un certain positionnement mercantile de diverses écoles (programme techniques très/trop vaste), un manque de réflexion, de compréhension des pratiquants et enseignants, simple reproduction du geste comme par exemple ce que j'ai vécu en Inde lorsque je suis allé faire du kalaripayat.
Tout cela en fait brime en quelque sorte notre expressivité personnelle, et peut/fait que si la pratique se développe le risque d'un appauvrissement de celle-ci est !
Il ne s'agit pas pour moi de faire table rase du passé mais de me permettre et de permettre à mes élèves de ne pas perdre de temps, de sentir, de s'approprier l'essence de l'Art du Combat. Ne pas rester sur un schéma gymnique mais faire sien, intégrer, vivre les principes d'une pratique vivante, libre et créatrice.
Comme a bien dit Jean Luc sauge https://www.facebook.com/jeanluc.sauge?fref=ufi "plus j'avance plus je suis persuadé qu'il n'y a pas de débutant. c'est la pression de réussir une technique et de répondre a des codes qui limite la capacité naturelle de protection et d'opposition. en contournant cet écueil le mouvement naît alors seulement la technique peut se greffer dessus."
J'adhère ! Attention il ne s'agit de faire n'importe quoi n'importe comment, juste donner une direction et laisser l'autre faire. Apporter la petite touche qui permet de rester dans le chemin...ceux qui cherchent me comprendront.
J'ai eu la chance de tomber sur des enseignants qui ont cherché à me transmettre un fond avant de me "donner" une forme et je les en remercie ! Je pense surtout à C.Guiral et J.F Demoulin www.everyoneweb.fr/artsmartiauxjfd.com même si il m'a fallu du temps pour comprendre ce qu'ils essayaient de me transmettre.
Maintenant d'autres enseignants le font et c'est bien, et c'est grâce à eux que "l'esprit" des Arts Martiaux sera toujours vivant et qu'encore et encore nous aurons à découvrir et apprendre...
Quel temps faut il consacrer à la pratique pour atteindre un certain niveau ou un niveau certain ? Pédagogie moderne ou pédagogie ancienne ? Pensez que Mtre Kano avait 22 ans lorsqu'il fonda le Kodokan...cela mérite réflexion non ?
Il est clair que de nos jours si un "gars" créait son style à 22 ans tout le monde se plierait de rire !!!
Avant toutes choses il est évident que chaque pratiquant a ses particularités et capacités, tout le monde ne peut progresser à la même vitesse, cela étant et expérience de pratiques diverses(33 ans) et d'enseignement (12 ans) m'emmènent à m'interroger.
Pratiquons nous bien ou beaucoup ? Certes il faut des heures et des heures d'entrainement (voir la théorie des 10 000 heures) mais celles-ci sont elles bien mises à profits ? Non et non !
Le schéma fédéral, respect du canon trop "rigide" (sans critique négative), un certain positionnement mercantile de diverses écoles (programme techniques très/trop vaste), un manque de réflexion, de compréhension des pratiquants et enseignants, simple reproduction du geste comme par exemple ce que j'ai vécu en Inde lorsque je suis allé faire du kalaripayat.
Tout cela en fait brime en quelque sorte notre expressivité personnelle, et peut/fait que si la pratique se développe le risque d'un appauvrissement de celle-ci est !
Il ne s'agit pas pour moi de faire table rase du passé mais de me permettre et de permettre à mes élèves de ne pas perdre de temps, de sentir, de s'approprier l'essence de l'Art du Combat. Ne pas rester sur un schéma gymnique mais faire sien, intégrer, vivre les principes d'une pratique vivante, libre et créatrice.
Comme a bien dit Jean Luc sauge https://www.facebook.com/jeanluc.sauge?fref=ufi "plus j'avance plus je suis persuadé qu'il n'y a pas de débutant. c'est la pression de réussir une technique et de répondre a des codes qui limite la capacité naturelle de protection et d'opposition. en contournant cet écueil le mouvement naît alors seulement la technique peut se greffer dessus."
J'adhère ! Attention il ne s'agit de faire n'importe quoi n'importe comment, juste donner une direction et laisser l'autre faire. Apporter la petite touche qui permet de rester dans le chemin...ceux qui cherchent me comprendront.
J'ai eu la chance de tomber sur des enseignants qui ont cherché à me transmettre un fond avant de me "donner" une forme et je les en remercie ! Je pense surtout à C.Guiral et J.F Demoulin www.everyoneweb.fr/artsmartiauxjfd.com même si il m'a fallu du temps pour comprendre ce qu'ils essayaient de me transmettre.
Maintenant d'autres enseignants le font et c'est bien, et c'est grâce à eux que "l'esprit" des Arts Martiaux sera toujours vivant et qu'encore et encore nous aurons à découvrir et apprendre...
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