samedi 29 novembre 2014

virtualité et réalité

Dans un peu plus d'un an va sortir La guerre des étoiles VII ! Hier fut présenté les premières images et le buzzzzzz !!!!
Qu'en penser ? Je suis de cette génération et chaque fois l'attente est plus que longue, alors pourquoi cela est ? Comment des films, des personnages sont ils devenus aussi important ? Pourquoi cette mythologie est elle si fortement vécue ?
Besoin d'identification aux héros (dont manque cruellement notre époque) rêves que notre temps n'apporte plus....? Sans doute mais aussi je pense ritualisation de l'évolution de la personne qui il faut bien le dire n'existe plus.
Si l'on regarde, l'on s'interesse un poil à l'aventure humaine il apparait que toutes civilisations confondues, existait des rituels de passage; de passage de l'enfance à l'adolescence, de l'adolescence à l'age adulte. Ceux ci donnaient un référentiel à la personne et lui permettait de se situer au sein du groupe.
Quoique l'on dise l'homme (les femmes aussi bien sur) est de part le groupe, cela sans renier son individualité.
Hormis le coté "chevalier et belles qui dorment pas" ces films éveillent ce besoin de construction, d'évolution et de devenir de l'être, de la personne.
Maintenant et ce qui est regrétable est que la majorité des gens qui regardent ces films restent dans le domaine d'observation au lieu de réalisation.
je veux dire par là que, quel que soit le domaine, Arts de Combat, Arts divers (théâtre, peinture, photo...) ou professionnel (surtout l'Artisanat manuel, coutelier, tapissier, souffleur de verre...) il existe des Voies de réalisation de soi, des Voies qui non seulement permettent de se réaliser mais aussi et surtout de partager, de découvrir et patati et patata...
Aussi mes amis osez, faites, trompez vous mais vibrez, vivez ! Soyez de vrai Jedi !!!

lundi 17 novembre 2014

Le temps et la pratique

Le temps et la pratique ou pourquoi faut il tant de temps pour "bien faire"
Quel temps faut il consacrer à la pratique pour atteindre un certain niveau ou un niveau certain ? Pédagogie moderne ou pédagogie ancienne ? Pensez que Mtre Kano avait 22 ans lorsqu'il fonda le Kodokan...cela mérite réflexion non ? 

Il est clair que de nos jours si un "gars" créait son style à 22 ans tout le monde se plierait de rire !!! 
Avant toutes choses il est évident que chaque pratiquant a ses particularités et capacités, tout le monde ne peut progresser à la même vitesse, cela étant et expérience de pratiques diverses(33 ans) et d'enseignement (12 ans) m'emmènent à m'interroger.
Pratiquons nous bien ou beaucoup ? Certes il faut des heures et des heures d'entrainement (voir la théorie des 10 000 heures) mais celles-ci sont elles bien mises à profits ? Non et non ! 

Le schéma fédéral, respect du canon trop "rigide" (sans critique négative), un certain positionnement mercantile de diverses écoles (programme techniques très/trop vaste), un manque de réflexion, de compréhension des pratiquants et enseignants, simple reproduction du geste comme par exemple ce que j'ai vécu en Inde lorsque je suis allé faire du kalaripayat. 
Tout cela en fait brime en quelque sorte notre expressivité personnelle, et peut/fait que si la pratique se développe le risque d'un appauvrissement de celle-ci est !
Il ne s'agit pas pour moi de faire table rase du passé mais de me permettre et de permettre à mes élèves de ne pas perdre de temps, de sentir, de s'approprier l'essence de l'Art du Combat. Ne pas rester sur un schéma gymnique mais faire sien, intégrer, vivre les principes d'une pratique vivante, libre et créatrice.



Comme a bien dit Jean Luc sauge https://www.facebook.com/jeanluc.sauge?fref=ufi "plus j'avance plus je suis persuadé qu'il n'y a pas de débutant. c'est la pression de réussir une technique et de répondre a des codes qui limite la capacité naturelle de protection et d'opposition. en contournant cet écueil le mouvement naît alors seulement la technique peut se greffer dessus."
J'adhère ! Attention il ne s'agit de faire n'importe quoi n'importe comment, juste donner une direction et laisser l'autre faire. Apporter la petite touche qui permet de rester dans le chemin...ceux qui cherchent me comprendront.

J'ai eu la chance de tomber sur des enseignants qui ont cherché à me transmettre un fond avant de me "donner" une forme et je les en remercie ! Je pense surtout à C.Guiral et J.F Demoulin www.everyoneweb.fr/artsmartiauxjfd.com même si il m'a fallu du temps pour comprendre ce qu'ils essayaient de me transmettre.
Maintenant d'autres enseignants le font et c'est bien, et c'est grâce à eux que "l'esprit" des Arts Martiaux sera toujours vivant et qu'encore et encore nous aurons à découvrir et apprendre...

mardi 5 août 2014

Survie - Arts Martiaux et autres...

Depuis quelques temps je lis un peu partout, surtout sur blogs et facebook des articles et commentaires sur la survie, si il s'en trouve de très intéressant comme celui https://www.facebook.com/alex.grzeg il y en a d'autre comme le commentaire d'un certain Bushido Spetsnaz sur un article de http://arts-martiaux-budo.blogspot.fr/  (le lien marche pas !) sur une démonstration de Yoseikan qui me laisse assez étonné...pour ne pas dire autre chose !
Ainsi il apparait que la notion de survie rencontre le "grand public" si je puis dire, mais en fin de compte de quoi parlons nous, de quoi parlez vous ? Survie ne milieu urbain, survie en milieu naturel...en fait cela est la même chose. 


Dire, écrire que tel style ne permet pas de faire face à une agression, voir des films sur youtube ou un mec plus que bedonnant montrer que tel style ou école ne marche pas avec - technique traditionnelle ou autre - et - réalité - ah ah ah je me marre, déjà ces personnes ont elles fait face à une attaque au couteau ? Ont elles donnés des coups de couteaux ? Dire devant une caméra "c'est ainsi" ! J'espère qu'ils n'ont pas du faire trop de prises...
Je disais donc que cela est la même chose, survie en milieu urbain, survie en milieu naturel !
Comment ? Et en quoi est ce la même chose ?
La notion de survie ne dépend pas de techniques (bien qu'elles aient leurs utilités) mais d'état d'esprit, de façon d'être ! Ont l'a ou on ne l'a pas c'est tout !
À 21h41 nous étions 7 251 768 191 êtres humains sur terre ! Comment en si peu de temps avons nous pu ainsi croitre ?
Les progrés de la medecine, l'industrialisation et autres, mais surtout la sédentarité.
Celle ci ayant marqué le début des problèmes et la fin de notre vrai liberté, si vous ne comprenez pas pourquoi je ne peux rien pour vous (je me la joue). Je veux dire par là que sans ces progrets, beaucoup beaucoup de nos ancêtres n'auraient pas survécus, et beaucoup beaucoup d'entre nous ne serions pas là.
Je ne dis pas que c'est bien ou que ce n'est pas bien, c'est ainsi !
Maintenant, pratiquants ou non pratiquants en fait je crois peu ont cette capacité, ce trait de caractère. C'est ma nature j'observe et oui nombreux ils sont adaptés à notre société "moderne" et réussissent mais ils ne possèdent pas l'instinct de survie. Je gage, je ne me pose même pas la question tant cela est une évidence; on en lâche en pleine nature ou dans une ville type Bombay et ...no comment 15 jours après ! 
Et après ? Et après chacun fait ce qu'il veut et après tout quelle importance si le voisin fait le style hyper mortel efficace à techniques secrètes - quelle importance si l'autre voisin va t'expliquer comment réussir ta vie, discussion au café car c'est son QG, quelle importance si le troisièmement voisin n'a rien à dire...

mercredi 9 juillet 2014

Un parcours...de l'Aïkido au Yoseikan (entre autre)

Bon, façon détournée de répondre à http://arts-martiaux-budo.blogspot.fr/ voici comment l'on peut aller de l'Aïkido au Yoseikan Budo, mais pas seulement...j'expliciterai plus loin.
J'ai commencé l'Aïkido début 80 à l'ETAM rue des fontaines à Toulouse, Dojo où j'ai passé 14 ans...un ami Alain.M a pris sur lui de m’emmener et le virus j'ai pris. Il faut dire que je suis tombé sur un enseignant hors pair, autant dire les choses comme elles sont le meilleur pédagogue que j'ai jamais vu, côtoyé ! Dur, intransigeant mais avec la souplesse nécessaire au moment venue...un artiste.
Celui que je considère comme mon Maître (son enseignement allait au delà des techniques)
Maître  Guiral.
Son caractère il avait c'est sur mais à l'heure où prendre un avion est simple comme commander un café, l'époque qui l'a vu "être" c'était autre chose...
donc j'ai passé 14 ans avec lui, un jour il me fallut couper le cordon mais jamais je n'ai rompu contact avec lui, jamais je n'ai oublié (encore moins maintenant) ce qu'il m'a apporté et permis.
Lors de son décès je ne suis allé ni à son enterrement, ni à la messe souvenir car me connaissant je sais que des "claques" seraient parties au regard de la présence de "parasites" qui ne se gênaient de le critiquer dans son dos, bien sur.
Il avait de fait un Aïkido assez carré mais fluide et toujours la notion d'efficacité était présente, époque certes mais aussi 9 ème Dan de Judo, ceci expliquant cela.
Compagnon de Mr Kitaura Yasunari ( délégué de l'Aïkikaï en Espagne) ils passèrent leur premier Dan à l'Aïkikaï ensembles, Mtre Guiral le fit venir rien que pour nous à de nombreuses reprises. Là je découvris un Aïkido plus rond, plus coulé mais en fait avec toujours le même esprit. Sous une apparente douceur se trouve une chose rude. Homme de grande culture, d'une gentillesse rare, Mtre Kitaura porta sa pierre à ma pratique (bien que cela ne ressorte que des années plus tard).

Ensuite je fais de nombreux stages (en Aïkido) avec de divers experts, Mr Tissier, Mr Endo, Mr Tamura...
le temps passe et me voici à faire portier (vous savez celui qui vous dit non alors que vous avez une belle chemise !). Ayant depuis quelques années abandonné le combat de rue je me suis dit que l'Aïkido n'était pas adapté à ce boulot...erreur !!! Lorsque j'ai du appliqué c'est sorti tout seul et ça marche très très bien ! Mais avant cela que faire...je voulais du Kyokushinkaï mais il n'y en avit pas à toulouse et sur les conseils d'un ami je suis allé voir Jean François Démoulin.

Je ne connaissais pas le Yoseikan Budo. Et je suis tombé sur ce que je cherchais ! De l'entrainement dur et sans concession ! Autant dire de suite que si je n'étais pas tombé sur lui je n'aurais jamais fait du Yoseikan !!!! Sans complaisance, un bosseur mais qui sait donner et est prêt à tout pour vous faire progresser, même à vous tanner le cuir !!! Anecdote, lors du stage de Mtre Mochizuki à Trois Rivière (Canada) celui-ci je ne sais pourquoi s'est mis à parler de lui et a dit "le meilleur au monde"...donc une fois de plus j'ai eu de la chance ! Du coup pendant plus d'un an je n'ai pas bossé pour pouvoir m'entrainer un max et cela m'a bien servi. 3ans passé chez lui, blessure au genoux, plus d'un un perdu, lui qui part et voilà. Mais toujours en contact, visites (rares à mon gout) l'échange continue.
Ensuite décision d'enseigner, diverses rencontres et découvertes - Systema - Penchak Silat - Boxe Anglaise - Taï Chi - Mr Hino...
Maintenant que dire ? Pour répondre à un trés bon article
http://pakpeiju.blogspot.fr/2012/10/etre-ou-ne-pas-etre.html être ou ne pas être un bon Aïkidoka, c'est vrai. C'est vrai que (je vais pas me faire des copains !!!! Ah Ah Ah ) les pratiquants d'Aïkido (en général) ont un bâton dans le C. !
Je me souviens trés bien il doit y avoir 7/8 ans je me demandais ce que devenais l'Aïkido et hop je vais faire un stage (avec Mr Suga), il me fallut acheter licence (!) et là vraiment...moi qui me suis engagé à 17 ans je les ai trouvé plus militaire que militaire ! Sacs d'armes rangés au cordeau, tous supers classes, de vrai petits enfants de troupe !!! Il y en a eu même qui ont "rangé" mon Boken parce qu'il était juste posé au bord du tatami...une fois pas deux. Heureusement pas partout comme ça mais bon...
ce qui fait revenir en mémoire  un stage avec Mr Endo (ça date !) où il disait " au regard de la pratique actuelle comparée à la pratique ancienne si vous ne pratiquez que l'Aïkido vous ferez quelque chose qui y ressemble mais ne sera pas de l'Aïkido...)
Si je continue le Yoseikan il est clair que je reviendrai à L'Aïkido, mon premier amour quoi (toute pratique juste est Aïki) et que je compte l'enseigner sous peu. Cela sera dans un esprit de fond et non de forme !

L'Étiquette doit exprimer un sentiment juste et ne dois pas être un habillage !

Ah dernier point pour Mr Fred Lespine concernant le Yoseikan - celui ci n'est pas "vaste" vu que son principe est l'ondulation - en fait c'est l'application qui est vaste, cet Art en fait est simple, ce qui en fait sa force, son application et l'engagement demandé ne l'est pas, ce qui en fait sa faiblesse.

Demain est une autre aventure et je me demande ce que les 30 prochaines années de pratique à venir m'apporteront...
Jean Philippe

dimanche 6 juillet 2014

Annonce...

Bonsoir.
Yoken Ryu vous annonce que son nom va changer,même esprit de partage, de découverte...mais plus d'entrainement, plus de propositions car le Budo ne peut dormir ni se contenter de ce qu'il a.
Bye bye et merci Yoken Ryu voici venu le temps de Sandokan...nom changé dans la semaine.

jeudi 19 juin 2014

Arts Martiaux et autres et l'argent !!!

Oh lala quel titre !
quelle place l'argent a t'il dans les Arts Martiaux, au sens large du terme ? L'argent salit il "l'esprit" du Budo ? Un enseignant qui fait payer (cher?) ses cours est il honnete ?
Bon je devais travailler sur autre chose mais le moment s'y prête, quelle place a l'argent dans la pratique ?
En premier chef il convient de préciser que nous vivons dans une grande illusion, illusion véhiculée par les films principalement, un vieux (toujours, bizarre non?) recueille ou forme un individu qui est souvent paumé ou qui veut se venger (arrêtez moi si je me trompe) et va tout lui transmettre, le loger, le nourrir et accessoirement  bénir  l'union de sa fille ou sa nièce avec ce bonhomme...stop stop ! Ce n'est pas la réalité !

La réalité est que votre professeur a passé des années et des années à suer, à se priver pour faire des stages et s'est lancé dans l'aventure de l'enseignement ou même si il a une salle municipale cela lui coute en temps et en argent.
Bien sur que cela est son choix, bien sur que personne ne l'oblige à faire ceci mais, réfléchissez une minute...vos chaussures, votre téléphone, toutes ces conneries que vous avez qui ne servent qu'à vous faire sentir mieux (je dis bien sentir). Combien dépensez vous là ?
D'un point de vue historique, la pratique a toujours couté.
À Sparte les meilleures écoles étaient les plus chères ! Si un Spartiate ne pouvait tenir son rang (donc suivre la formation) il perdait son statut de citoyen! Dans son ouvrage sur Musashi Miyamoto Mr Tokitsu cite une école de sabre (17 ème siècle je crois) où il est dit "nos techniques valent de l'or, ceux qui les voudront paieront de l'or".
Croyez vous que la salle où vous vous entrainez est gratuite ? croyez vous que (en général) votre professeur vit d'eau fraiche ?
Il y a peu j'ai de nouveau comptabilisé ce que j'avais dépensé en pratique et stage...ben j'aurais pu m'acheter une (petite) maison ou m'offrir plusieurs tours du monde...
Il ne s'agit pas là de se plaindre ou autre pleurnicheries mais de prendre conscience de la chance de trouver des gens (pas tous) sincère qui font preuve de générosités, d'abdénation et faire une bonne fois pour toute votre choix, pratiquez ou ne pratiquez pas !
 Pour tous ceux qui enseignent, vont enseigner et ne dévient pas de leurs Voies.
Jean Philippe

samedi 31 mai 2014

Souplesse musculaire et articulaire

Le temps passant, le corps changeant et des rencontrent se faisant des réflexions apparaissent dans la pratique, cela bien sur si l'on a de la mémoire....
Disons les choses simplement, comment dois je faire pour non seulement conserver une certaine capacité physique, mais surtout continuer à progresser ? Ces réflexions sont valables aussi pour les "jeunes" pratiquants qui ne veulent pas perdre de temps.
Alors qu'est ce que la souplesse ? Pour le petit Larousse :
Qualité de quelque chose ou de quelqu'un qui est souple : La souplesse d'un acrobate.
Facilité, habileté à se plier aux circonstances, à s'adapter : Souplesse du caractère.

La souplesse musculaire...quels sont ses facteurs ?
- patrimoine génétique
- cadre de vie
- alimentation
- climat
- style et méthode d'entraînement...
voici en gros ses principaux facteurs. Notre monde se divise en 2 grands groupes civilisationnel .
Les cultures accroupis, les cultures assises.

Pour ceux qui ont la chance de voyager quelque peu ils comprendront de suite, disons que le fait de vivre de façon accroupi (Inde, Afrique, Asie...) développe une souplesse autre que ceux qui vivent assis (Europe, Russie, pays Anglo-saxons...). En résulte donc une grande différence génétique.
Pour anecdote, lors de mon 2 ème séjour en Inde en pré-mousson, j'ai en une semaine gagné en souplesse et en fluidité des arcs incroyable (pratiquement et sans forcer le grand écart latéral avec flexion complète du tronc !) chose perdu 10 jours après mon retour !!!! Mais cela est normal, le climat, l'alimentation, l'entraînement...tous ces facteurs ont contribué au résultat. C'est pour cela que nous ne pouvons et ne pourrons vraiment faire "comme là-bas" ! À nous donc de trouver notre juste pratique.
Mais ce qui m'intéresse le plus est la souplesse articulaire...
Je ne parle pas là de ces phénomènes qui ont une hyper laxité des ligaments, plus un problème qu'autre chose; mais d'une "aisance", fluidité, disponibilité dans le moment du jeu articulaire dans l'action.
Je considère les articulations comme premier élément rentrant dans l'efficacité !
D'un point de vue mécanique un mauvais positionnement entraîne un mauvais résultat dans le sens qu'une dispersion de la "force" (je préfère dire l'onde) se fait.
D'un point de vue "psychique", l'on peut considérer les articulations comme des nœuds qui bloquent le passage, l'expression de l'onde (je me rappelle  mes "raideurs" lors de mes débuts en Aïkido).
Il convient donc à mon sens que si je désire aller plus loin dans ma pratique je me dois de porter une attention particulière à celles-ci. Comment ? Là c'est autre chose....
Je remercie mes élèves qui sans le savoir font de bons cobayes, ce qui me permet de mettre en pratique cette théorie et d'en mesurer la justesse.
Pour conclure je dirai que si la souplesse musculaire peut avoir son importance, celle des articulations est des plus importante pour progresser dans une autre dimension.
Ah la souplesse du caractère va de pair avec la souplesse articulaire vous l'aurez compris.
Jean Philippe Pelissier


samedi 24 mai 2014

Quelle pratique faut il..?

Alors si ce n'est pas mon idée du soir surtout après un bon St Chinian il importe à mon sens de spécifier un point.
Quelle pratique faut il pour progresser ? Déjà chacun doit  définir (et ce n'est pas évident quelle est sa pratique et le pourquoi de sa pratique) cela étant, en tant que pratiquant désirant progresser comment puis je faire, comment dois je faire ?
Ne pouvant causer que de ce que l'on connait...je dirai faire des stages, un max et quoi qu'il en coute !!! Il y a quelque temps je me suis amusé à comptabiliser combien j'avais dépensé en stage depuis le début de ma pratique....vite j'ai arrêté ! Et en plus j'avais aussi compté combien j'avais dépensé en bouquins...au secours !!!
Cela étant, avec compréhension, sympathie, empathie je vous le dis, si vous voulez vraiment progresser, vraiment vous révéler, faites des stages. Cela est le meilleur moyen de vous connaitre, de découvrir au delà d'une pratique gymnique ce que vous faites. De rencontrer de nouveaux pratiquants, c'est à dire d'autres façons de "faire" de "penser".
J'ai toujours étais surpris d'entendre des gens surpris que je fasse 20km en vélo pour faire un stage (ok c'était y a un moment) et autre manifestations de désir de pratique...
Si vous pouviez mesurer la chance que vous avez de pouvoir les faire, vous n’hésiteriez pas !
Ah si je n'avais pas certaines obligations...
Voici 3 stages à faire à mon avis, je ne dis pas que se sont les meilleurs mais ce sont des personnes qui donnent autre choses que de simples techniques, à découvrir.
Et manque celui de Jean François Démoulin le 22 juin sur bordeaux. Pour infos faire sur google jfd system.
Bonne pratique à vous.
Jean Philippe


jeudi 22 mai 2014

Quel Budo demain...?

En complément à un partage d'une publication de Jean Luc Sauge (que je ne connais pas physiquement, mais par échange) sur facebook, une reflexion de longue date je partage...qu'en est il, qu'en sera t'il du Budo de demain ? J'utilise le terme de Budo au sens large sans référence géographique mais au sens de Voie.
Une certaine "mixités" de style a toujours existé, là n'est pas le sujet de l'article, pour exemple et étant fan de Sherlok Holmes je dirai que son auteur lui fit pratiquer le Bartitsu. Style mis au point par
Edward William Barton Wright, ce Monsieur passa 3 ans au Japon où il pratiqua du ju jutsu (1895)...rentré en Angleterre il mit au point sa méthode, un panel (pas un mélange) de techniques Japonaises, de Boxe, de Savate...école toujours présente qui est représentée par un Mr formidable dont j'ai oublié le nom, qui fait ses démonstrations en redingote (pas seulement)!

Ils ne s'agit pas pour moi de faire une présentation historique d'échanges, mais d'introduire un propos.
Quels seront les Budo de demain ? Une pratique classique sera toujours et c'est bien, mais pour ceux qui voudront aller plus loin apparait depuis quelques temps une mouvance, un courant qui après tout est normal dans son évolution. Il en fut ainsi pour le feu, celui-ci fut découvert à quelques moments prés dans diverses parties du monde par diverse peuples au même moment, ainsi se fait notre avancée...
Un temps fut celui de l'apprentissage puis celui de l'appropriation des Voies Martiales, voici maintenant venu le temps de la création et cela sans renier, sans oublier, sans rejeter d'où nous vient notre pratique. Je pressent une ouverture, une dynamique qui va pour ceux qui veulent se découvrir des possibilités qui si elles peuvent aller à leurs termes vont donner un souffle nouveau au Budo (rappel, j'inclus là toutes expressions et recherches) Je pense à des personnes telles que Mr Jean Luc Sauge, Mr Leo Tamaki (et son groupe), Mr Jeff Demoulin, Mr Laurent Steenis, Eric Martin, Jean Luc Dureisseix et bien d'autres (moi peut être...ah ah ah) qui de part leur travail, recherche ouvrent une autre dimension à la pratique.

 En fait et si je me trompe dites le moi, je pense que ce phénomène car cela en est un, sera "j'ai trouvé ma Voie (et je n'en suis pas au bout) ensemble trouvons la votre!"

Pour conclure une remarque sur le Yoseikan Budo Budo, que je pratique et enseigne mais pas seulement. Si je me permet de dire c'est que j'ai pratiqué 15 ans d'Aïkido de façon sérieuse, Boxes diverses, stages en Systéma, Modern Arnis...plus "portier" en Discothèque donc sans être un superman je pense savoir de quoi je parle.
 Je sais que certains vont faire la G mais si je l'ai bien compris Mtre Mochizuki a créé (créer c'est relier) un "style" qui permet à chacun de s'exprimer selon sa propre personnalité et capacités tout en respectant les principes de cette discipline.
Et pourquoi cela n'est pas le cas...?
Avec toute mon affection pour lui et à tous les chercheurs quoi qu'ils fassent, d'où qu'ils viennent je sais que notre pratique (donc notre vie et gout de partage) sera bien remplie !!!
Jean Philippe

vendredi 2 mai 2014

Entrainer qui, pourquoi, comment...

En tant qu'enseignant qui dois je entrainer ? Selon l'image que l'on a de soi même et ce l'on aimerait transmettre on va cibler (tout en souhaitant une large audience) une population, évidement entre ce que l'on croit être et ce que l'on est il y a parfois un grand écart ! Ah ah ah...mon choix est d'ouvrir mon enseignement à tous, nous avons chacun notre propre histoire, désir et attente et il arrive parfois que l'on soit confronter à une "problématique" inconnue ou du moins rare.
Ceci pour venir à présenter une personne dont chaque cours est un moment de joie et de partage fraternel.
Alain C. me fut envoyer par sa fille Alexandrine que j'ai entrainée quelque temps. Je précise que c'est avec accord et sur conseil d'Alain que je parle de cela.


voir video sur page facebook de Yoken Ryu "problème chargement



Sérieuses maladies depuis 3 ans, traitements lourds mais surtout envie de ne pas subir je pense, de rester malgré tout maître de son destin.
Cela fait un peu plus d'un an que nous nous voyons une heure par semaine et là où je me dis "je remplis ma mission d'enseignant" est lorsque je le vois faire ! Il s'entraine tous les jours, est venu au stage à Essaouira et me surprend chaque fois!
Entrainer qui ?
Toutes et tous ! Si je ne suis capable de donner de partager avec tous, je suis entraineur pas éducateur (voir différence avec enseignant sur précédent article).
pourquoi ?
C'est la voie que j'ai choisie.
Comment ?
Comme les autres selon les capacités de chacun, ne pas déprécier la personne que nous formons et de plus, chacun son rythme.
Que son exemple vous motive et toujours l'on peut faire !
Comme disait Sénèque :
« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles »
Je précise qu'il a 66 ans !
Jean Philippe

dimanche 27 avril 2014

Chaines musculaires et articulaires...

Titre un poil "aride" je vous l'accorde mais sujet combien important ! Comme je l'avais écrit le premier stage de Mtre Hino tombait à point nommé et le dernier n'a fait que confirmer la direction choisie.
Mtre Mochizuki base le Yoseikan Budo sur l'ondulation, principe aussi utilisé en Aïkido (voir ouvrage de Mr Kissômaru Ueshiba "l'esprit de l'AÏkido") concept présent dans bien d'autres styles.
Ma participation à de nombreux stages de Systéma mais aussi et surtout le fait de devoir entrainer des personnes qui ont de sérieux troubles musculosquelettiques m'a amené à réfléchir à une utilisation juste (je l'espère)  des chaines musculaires et articulaires.

Il s'agit là pour moi de développer une utilisation logique de l'interaction du jeu articulaire à l'action musculaire mais MAIS cela ne marche que dans le relâchement !!!
Petit détour, l'entrainement en Kettlebell que je fais et que je donne m'a démontré que sa bonne réalisation et les meilleurs résultats apparaissent lorsque l'action musculaire est minima et lorsque notre attention porte sur les muscles antagonistes de l'action...cela mérite réflexion et cela se rapproche de l'action musculaire lors de Suburi, si l'on les fait réaliser torse nu je vois bien que chez les débutants travaillent la ceinture scapulaire en premier et que chez les avancés ce sont plutôt les dorsaux qui sont en actions.
Il s'agit donc pour moi de travailler le placement de mes articulations selon la techniques à réaliser...cela peut sembler abstrait mais permet de réaliser des enchainements et autres avec une efficacité accrue. Et ceci ne peut être sans un relâchement complet, relâchement qui agit sur action et réactivité de Tori, mais c'est un sujet qui mérite réflexion approfondie.
Pour conclure et illustrer mes propos,
il y a peu j'ai aidé une personne à sa maison et son fils (23 ans) s'épuisait à enfoncer des clous, j'ai remarqué qu'il plaçait son pouce sur le marteau (ce qui mettait son articulation du poignet en rotation interne, qui entrainait une élévation de l'épaule etc, etc..) aussi en toute simplicité (faut les ménager ah ah ah) je lui ai fait changer de position, résultat :moins d'efforts, moins de coups à donner, dos bien positionné,  plus d'efficacité quoi...
C'est ainsi que je vois la chose, ce que l'on apprend au Dojo doit nous servir en toute chose. L'entrainement est en tout !
Jean Philippe

mardi 22 avril 2014

Et les grades dans tout ça...?

Afin de répondre à question posée il est plus simple pour moi d'expliciter la chose tel que je la voie une fois pour toute.


La question était celle-ci "pourquoi en plus de 33 ans de pratique n'êtes vous que 3 ème Dan ?"...
Simple mon cher cela est ! Je n'ai commencé à présenter (en prenant mon temps) des grades "officiels" que lorsque j'ai décidé d'enseigner, pour passer le Brevet d'état il est demandé de posséder le 1er Dan.
De fait jamais en 15 ans de pratique (sérieuse) en Aïkido je n'ai ressenti le besoin de passer mes grades; en Yoseikan Budo je le fais pour l'image du club. Je ne dénigre pas ceux qui les passent, ils ont la valeur que l'on leur donne, d'accord d'un point de vue carrière professionnelle (étant professionnel) ce n'est peut être pas judicieux mais c'est ainsi, je pense, crois que prime le fond à la forme. Je ne sais plus qui a dit "un 6ème Dan est quelqu'un qui a toujours pris ses licences" ah ah ah.
À noter aussi qu'un "Dan" a plusieurs valeurs, il peut être honorifique, sportif, technique...donc le grade ne dois pas être un critère de choix.
J'en connais qui sont une honte à leur Dan et d'autres qui méritent beaucoup plus que celui qu'ils ont !
Voilà pourquoi "je ne suis que 3 ème Dan"...
Jean Philippe

samedi 29 mars 2014

vendredi 21 mars 2014

retour de stage

Il est, quoique l'on dise, important pour nous enseignants d'avoir un retour sur nos pratiques et enseignements. En ce qui me concerne je ne demande jamais le ressenti suffit mais, mais toujours plaisant de recevoir de tels retours. Que ce soit du stage d'essaouira ou celui de mercredi dernier (stage privé de Kettlebell).
Merci à vous qui donnez un sens à notre action.
Jean Philippe




Ce mercredi 19 mars j'ai animé un stage privé de Kettlebell à Directions de la Sécurité de l'Aviation civile, petit groupe mais motivé. Ingénieurs, contrôleurs aérien gendarmes...le mieux est de les laisser parler.

Hola ,

Ptit message pour te dire que tout le monde s'est régalé hier ! Avis unanime , ils ont apprécié ton approche de la discipline et on trouvé ce qu'ils cherchaient , chapeau l'artiste !!

À très bientôt !

Amicalement ,
Pierre

Bonjour,

Merci encore pour les 3 heures de kettlebell d'hier après midi.
J'ai bcp apprécié découvrir en toute sécurité et pédagogie cette méthode. J'en suis vraiment fan et je vais intégrer bcp de mouvement dans mes entrainements avec TRX et circuit training habituels. Je vais aussi me faire un circuit 100% kettebell de 30min pour les dimanches et journée ou je n'ai pas 2heures devant moi.

Merci beaucoup.

Comme disait l'autre "pas la peine d'en rajouter". Si ce n'est merci à eux de par leurs engagements !

lundi 17 mars 2014

Opulence et pratique

Malgré ce que l'on peut en dire notre société est riche. Bien qu'ils ne répondent pas à toutes les demandes, les équipements de nos villes sont conséquents et une forte présence de Dojos et salles privées sont là.
Malgré tout cela j’entends  souvent certaines personnes geindre, se plaindre. À les en croire nous serions en Allemagne de l'Est dans les anées 70 !!!
Il serait bon je pense que ces personnes aillent voir ailleurs comment les choses se passent et réfléchissent un poil à l'indécence de leurs propos.
Je n'en dirai pas plus, ce petit film parle de lui même...
Jean Philippe



mardi 11 mars 2014

Jalousie et autres résultats de la réussite...

Si il apparait malheureusement un sentiment particulier face à la réussite c'est bien la jalousie. Celle-ci va se masquer sous des critiques portant sur la technique ou la personnalité alors que ces verts personnages bavent d'envies et aimeraient bien être à la place de la personne critiquée !


 J'avoue toujours être surpris de voir, d'entendre, de lire des critiques qui ne reposent que sur du vent. Ils ne se voient pas, ils ne s'entendent pas, ils ne se lisent pas.
Mesquins, petits, ils ne démontrent là que leurs incapacités à faire, à se renouveler, à créer.
Bien sur que l'on ne peut tout aimer, bien sur que l'on ne peut être d'accord sur tout, à titre personnel je n'aime pas le Tae kwon Do de compétition. Est ce pour autant qu'il n'a aucune valeur ? Du moment que ceux qui le pratiquent sont heureux tant mieux.
Je suis intimement persuadé que la réussite des uns entraine une dynamique des autres; il faut se réjouir de la chose car cela démontre simplement que toute action porte sa réussite en elle.
Comme disait Mr Confucius "Sache que lorsque tu fais quelque chose, tu auras contre toi ceux qui voulaient faire la même chose, ceux qui voulaient faire son contraire et l'immense majorité qui ne voulaient rien faire"!
Jean Philippe

dimanche 2 mars 2014

Compte rendu stage Essaouira

Voilà, une bonne semaine est passée depuis le retour du stage et le temps est venu d'en faire un premier bilan. Disons le de suite celui-ci est bon !
Hors considération du travail développé lors du stage il en ressort surtout une semaine exeptionnelle d'un point de vue humain.


Pour ce stage était réuni des personnes de tous âges, d'horizons divers (Tchèque, Français, Sénégalais) et de tous niveaux.
Jamais il ne m'a été donné une telle qualité de vie entre les membres du groupe qui ont passé une semaine entière à se côtoyer du matin au soir, partageant chaque instant tout en respectant l'intimité de tout un chacun.
Une belle leçon de respect et d'écoute qu'ils ont donnée là ! Bien sur je pourrai encore écrire beaucoup sur cette semaine mais je préfère leur donner la parole...

Bonjour a vous tous, tout d'abord, j'ai été très heureux de vous croiser et de passer ces quelques jours en votre compagnie.
Pour moi Jean-Philippe, ce stage m'a permis de sentir de j'avais plus d'autonomie physique que je ne croyais, et aussi grâce à la force du groupe, j'ai pu aller plus loin dans mes limites!
Merci à vous tous et a toi Sensei
Bises
Moïse

 Yo!

De la force d'un lion
de l'agilité d'un chat
de la rapidité d'un lièvre
Et aussi une semaine passée en excellente compagnie, avec de la joie, gentillesse et soleil !

Merci et bonne reprise à tous!
Elisabeth

à travers un tel groupe l'humanité m'est apparue très belle pendant ces 7 jours. A titre perso, je me suis senti très en harmonie corps, coeur, esprit, éclairé par le soleil d' essaouira, plein de vie.
Merci à tous pour ces moments précieux
( spéciale dédicace pour le prince du désert qui nous a guidé avec vigueur et bienveillance)
bises
alain

Hey!
Cette semaine est pour moi le succès de l'improbable harmonie entre des mondes différents autour d'un pulsar au rayonnement bienveillant. C'est assez rare pour être précieux. 
Une mise sur orbite donc, mais aussi une super occase de casser la période hivernale et grâce à vous tous c'est une mission accomplie haut la main:-)

Personnellement, j'ai une impression d'avoir balayé un peu dans ma tête:-) j'ai une petite voix qui me dit de continuer à graviter dans le sillage d'énergie de ce pulsar que j'ai croisé certains diront par hasard, d'autres que le hasard n'existe pas..
Cette semaine, j'ai rechargé mes batteries, ensoleillé mon ésprit et mon corps, cultivé l'envie de découvrir cette discipline et plus encore.

Merci à tous:-)
Christophe
 Hello à tous !
Moi pareil, je suis pleine d’énergie, quelle semaine fantastique, ça m’a complètement reboosté ! un énorme merci Jean-Philippe et merci à vous tous d’avoir contribué à ce super moment de partage.
A refaire ! ( Prague, Dakar ? ;-))
Au plaisir de vous voir tous très vite 
Alice

..à part ça, vous avez déjà tout dis, harmonie, découverte, dépassement de soi, des étoiles devant les yeux!, reboustage, énérgie, gentillesse et que des belles surprises physique et humaines
quoi dire de plus
à refaire !!
Katherina

Une bien belle semaine dans un cadre superbe. De la motivation et de l'énergie en prime. On va en ressentir les effets positifs dans les semaines à venir.
Merci à tous pour votre participation et à Jean-Phi pour ton investissement dans ce stage.
A renouveler.
benj

Et pour finir, cerise sur le gateau...
Ce matin dans le metro j'ai pu appliqué la technique d'esquivage quand un mec un peu pressé arrivait sur moi et, un petit mouvement de buste et hop il ne m'a pas touché ! :D
yo!
 Elisabeth
Merci à vous !
Jean Philippe



vendredi 7 février 2014

Élèves - Disciples

Souvent, pour ne pas dire toujours l'on parle des "Maîtres"...et que seraient ils sans leurs élèves et disciples ?
Depuis le temps que je me fais malaxer sur les tatamis j'en ai entendu (et vu) des choses et jamais je n'ai entendu (ou vu) un signe, un mot de reconnaissance sur ces élèves et disciples qui ont donné un sens au "Maître".

Je vais faire succinct, il ne s'agit pas là de faire un certain procès mais de remettre à mon sens certaines choses au clair.
De façon confidentielle déjà au 19 ème siècle, une pratique des Arts Martiaux Japonais était, je reviendrais là dessus plus tard, puis (je fais très bref) après la seconde guerre mondiale; la découverte et la diffusion des majeurs styles fut ! Judo, Karaté, Aïkido...pour répondre à une demande des enseignants du Japon vinrent. De fait ils apportaient un savoir, une philosophie qui bien que connue en occident de façon restreinte, fut avec plus ou moins de bonheur diffusée.
Certains ne firent que passer mais d'autres prirent demeure en France et c'est ici que le statut de "Maître" ils ont acquis!
En effet en fin de guerre mondiale il serait naïf de croire que les écoles de Budo allaient nous envoyer leurs meilleurs enseignants et tout nous dire, ne soyons pas naïfs !
Mais cela est un vaste sujet que je développerai plus tard.
En clair je voulais dire que ceux qui sont restés l'ont fait pour des raisons propres et il ne s'agit pas de minimiser leurs actions, mais eux aussi ils devraient faire preuve de reconnaissance à ces pratiquants qui les ont suivis, aidés et tout compte fait permis d'être ce qu'ils sont devenus.
Je gage que nos anciens, sortant d'une sombre époque auraient d'une façon ou d'une autre bien rempli leurs vies...
À mes Sempaïs,
merci !
Jean Philippe

dimanche 12 janvier 2014

Je, Tu, Nous, Il...

Lisant un "conséquent" livre sur l'Histoire de France (matière dont je suis assez féru) cela m'a remis en mémoire, de part la dureté de l'histoire de notre cher pays, un événement qui a entrainé une certaine réflexion...
Lorsque ma fille est née et que j'ai eu l’extrême Joie de la tenir dans mes bras, à un moment je me suis demandé comment nous avions pu survivre en tant espèce !
À ce sujet je conseille de lire "L'émergence de l'homme" de REICHHOLF.
Enfin bref, comment avons nous fait?
Armes naturelles faibles...pas de griffes, de crocs, de fourrure. Capacités physiques limitées, gestation longue, mortalité infantile importante, autonomie longue a atteindre et j'en passe.   



En fait seule la capacité au groupe d'agir ensemble a pu nous permettre de perdurer, heureux devaient ils être lorsque un groupe de chasseurs revenait avec du gibier (pendant que d'autres se chargeaient de la vie du campement). Le partage naturel des taches selon les capacités de chacun, l'aide mutuelle découlant de la nécessité à la survie du clan, car en fait la problématique est là, nous sommes faits, notre pensée et psychologie sont conçue pour fonctionner sur un modèle clanique (ce que la vie urbaine actuelle ignore); en clair nous agissons envers d'autres selon que nous les ressentons comme faisant partis ou non de notre clan, groupe (il y a eu assez d'études sur le sujet pour illustrer la chose).
Cela étant, il serait bon je pense, pour le bien et bénéfice (je ne parle pas là d'un bénéfice numéraire mais humain) de reconnaitre l'autre comme un autre soi, dans nos différences et incompréhension, attention je ne dis pas qu'il faut ouvrir ses bras à tous, faut pas rêver...juste de s'interroger sur comment (y a pas si longtemps) nos anciens et retrouver un certain esprit clanique de partage et d'entraide mutuelle...pas loin de ce que disait Maître Kano, fondateur du Judô "entraide et prospérité mutuelle".
Jean Philippe

lundi 6 janvier 2014

La peur...






 La peur...
Peur de perdre mais surtout peur de gagner, ce petit film qui m'a fait bien rire est en fait plus profond qu'il ne semble.
Que de choses nous aurions pu faire, que de chose nous pouvons faire si nous osons !
En fait je crois que le refus de l'échec nous empêche de réaliser alors que seul celui qui se trompe fait ! Je crois sincèrement que l'échec, l'erreur est formatrice. L'Histoire scientifique, politique, culturelle et autre nous donne assez d'exemple pour en être convaincu...
Osons, créons, trompons nous pour notre plus grand bonheur !
Jean Philippe


                

dimanche 5 janvier 2014

Enseigner, éduquer...

Enseigner, éduquer, transmettre un savoir; savoir faire, savoir être...tel notre "mission" à nous enseignants, éducateurs.
Gratifiante fonction qui s'apparente je crois, plus à une ascèse qu'à un tranquille chemin...

                                   




À ce titre il est intéressant de lire l'étymologie et la définition d'enseigner et d'éduquer.
Subtile mais différence nous constatons.
Enseigner serait transmettre des connaissances à travers différentes méthodes pédagogiques.
Éduquer est aussi transmettre des connaissances mais de façon plus systémique (ce dit d'une approche  abordant tout problème, question, savoir comme un ensemble d'éléments en relations mutuelles).   
               

Enseigner.
Étymologie :
L'enseignement (du latin insignis, remarquable, marqué d'un signe, distingué) est une pratique mise en œuvre par un enseignant visant à transmettre des connaissances (savoir, savoir-faire, compétences...)
définition du Larousse :
Faire savoir quelque chose à quelqu'un, le lui faire connaître, le lui inculquer par une sorte de leçon ; apprendre, montrer

Éduquer.
Étymologie :
du latin ex-ducere, guider, conduire hors.
 L'éducation est l'action de développer un ensemble de connaissances et de valeurs morales, physiques, intellectuelles, scientifiques...
définition du Larousse :
Développer chez quelqu'un, un groupe, certaines aptitudes, certaines connaissances, une forme de culture.

Sans prétention je dirais que l'"esprit" qui doit animer l'enseignant en Budo est plus proche de l'éducateur que du pur enseignant. Nous nous trouvons de part la discipline que nous enseignons plus dans la lignée de l'éducateur en Grèce antique que d'un professeur qui transmet un savoir précis dans un environnement précis.
Je précise que je ne me prétend pas l'égal de Platon ! J'en suis encore très loin. Ah ah ah
Jean Philippe

mercredi 1 janvier 2014

Hello 2014 ...!

Et voilà ! Inutile de présenter mes voeux vu que je vous les souhaite tout au long de l'année...!
Cela étant, c'est toujours un bon moment pour regarder derrière soi. Comme tout un chacun j'ai eu ma part de joies et de peines, de réussites et d'échecs, d'erreurs et de maladresse...
 comme dit le proverbe :
"l’expérience est une lanterne que l'on porte dans son dos et qui n'éclaire que le chemin parcouru".

Mais qu'importe tout cela, maintenant il faut continuer à mettre de la joie et de la vie dans sa vie, être fier de ses rêves et les vivre au quotidien.
 Me vient à l'esprit l'exemple des  okiagari-koboshi  poupée traditionnelle japonaise,  qui a  la particularité de se relever autant de fois qu'elle tombe. Symbole de persévérance et de résistance.


À son image, relevons nous à chaque chute car nos rêves le valent bien !

Jean Philippe

"Entraide et prospérité mutuelle" Maître Kano, fondateur du Judo.